Lorsqu’on parle de la biodiversité, nous avons tendance à jeter un regard sur les ressources terrestres, néanmoins, il est nécessaire de noter que la biodiversité terrestre et la biodiversité aquatique sont étroitement liées. Bâtir un avenir commun pour toutes les formes de vie, c’est gérer les ressources aquatiques de manière durable dans les rivières, les lacs, les zones côtières et les zones humides. C’est aussi de protéger les espèces en voie de disparition telles que les éléphants, les girafes et même des lions que l’on trouve du côté du parc national de Waza situé dans l’Extrême Nord du Cameroun, les gorilles rencontrés au parc national de Campo au Sud Cameroun et bien d’autres. Les multiples interventions de l’homme sur les cours d’eau d’une manière générale et en particulier les prélèvements excessifs des ressources en eau pour satisfaire ses usages conduisent à leur régression. L’augmentation des assecs principalement due à l’augmentation des prélèvements d’eau, met ainsi en péril de la vie aquatique et augmente la mortalité piscicole, voire la disparition locale d’espèces comme les crevettes qu’on recouvre très rarement dans certains milieux aquatiques au Cameroun. Lorsque les prélèvements sont supérieurs aux capacités de renouvellement du milieu ou des espèces, on parle d’une surexploitation. Les prélèvements excessifs perturbent les écosystèmes et peuvent causer le déclin de l’espèce. Bâtir un avenir commun pour toutes les formes de vie : c’est la considération de tous les milieux de vie possible, la valorisation et la gestion durable des ressources qui s’y trouvent.