Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, c’est prendre la résolution de réduire une pratique habituelle qui met en mal une autre espèce dont nous sommes conscients ou non de l’interdépendance qui existe entre elle nous.
La culture africaine nous l’a déjà démontré depuis des siècles : L’homme ne peut (sur)vivre que grâce aux autres êtres vivants. Il suffit de bien zoomer pour comprendre par exemple que l’être humain ne saurait mépriser le ver de terre, car sans celui-ci, l’activité agricole (en milieu rural) ne serait qu’imagination ; Le paysan gagnerait donc à protéger toutes les formes de vie, même celles qui sont considérées comme les moins importantes, car même s’il n’en voit pas l’intérêt aujourd’hui, l’avenir le lui dira. Pourquoi ne pas prendre des résolutions telles que « Réduire de moitié la pratique de l’agriculture sur brûlis afin de garantir un cadre de vie propice aux vers de terre dans mes plantations » ? Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, c’est prendre la résolution de réduire une pratique habituelle qui met en mal une autre espèce dont nous sommes conscients ou non de l’interdépendance qui existe entre elle nous.