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La protection de la biodiversité, gage de survie de l’humanité

La lutte accrue contre les atteintes à la biodiversité est nécessaire afin de garantir les droits fondamentaux de l’homme tel que le droit à l’alimentation.
Irene Nguelewou Matho

À l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité (22 mai), SEDDE joint ses efforts à ceux des acteurs engagés dans la sauvegarde cette ressource indispensable à la survie de l’humanité.
Au Cameroun, les facteurs de perte de la biodiversité sont nombreux et comprennent notamment, la course à la croissance économique marquée par l’exploitation excessive des ressources naturelles. La lutte accrue contre les atteintes à la biodiversité est nécessaire afin garantir les droits fondamentaux de l’homme tel que le droit à l’alimentation. Cela permettrait de remédier aux impacts négatifs sur les droits de l’homme et d’atteindre à terme la sécurité alimentaire et le développement durable.
Dans ce sens, SEDDE collabore régulièrement avec des institutions publiques et d’autres acteurs de la société civile en termes d’idées et actions en vue d’identifier les problèmes, de sensibiliser sur les enjeux, d’apporter des solutions concrètes à la protection durable de la biodiversité et des droits humains.

Le rôle capital de la société civile camerounaise dans la construction d’un avenir commun à toutes les formes de vie

L’ensemble des actions de SEDDE s’inscrit dans une démarche participative de prise en compte des sensibilités de chaque segment de la chaine politique, sociale, culturelle, environnementale, entre autres.

Dr Arsène Tchagna

L’enjeu de la conservation de la biodiversité met en lumière des défis énormes et fait appel à un engagement citoyen multiforme. Au Cameroun, la réponse à cet enjeu et aux défis y relatifs existe, et prend notamment la forme de mouvements associatifs. L’association SEDDE, dans son organisation et son déploiement, a pleinement pris conscience de ce rôle capital de la société civile, et s’est engagée sans réserve à jouer sa partition au sein de l’harmonie globale de l’humanité. Trois axes majeurs épousent les contours de l’engagement de SEDDE dans cette perspective :

  1. Sa participation à des fora de discussion et d’échange réunissant le monde politique, le monde scientifique et la société civile (Exemple du Webinaire des Experts coorganisé avec le Cabinet F&T CONSULTING SARL du 27 mars au 27 avril 2021 ; du Forum sur le Climat et le Développement – FOCLID, tenu à Yaoundé du 28 au 29 avril 2021) ;
  2. Sa participation aux actions sur le terrain en collaboration avec le gouvernement et d’autres segments de la société civile (Exemple de l’Initiative gouvernementale 500.000 arbres organisée à Ebolowa en 2021 lors de la journée mondiale des forêts ; de l’Opération de développement d’une production agricole à base d’intrants biologiques conduite dans la ville de Dschang depuis décembre 2021 avec l’Association pour la Promotion et l’Appui de la Bioculture en Afrique – APABA) ;
  3. Sa participation aux campagnes de sensibilisation, à la formation et au soutien aux populations et initiatives citoyennes en lien à la conservation des sites naturels et/ou sacrés.

Il va sans dire que l’ensemble des actions de SEDDE s’inscrit dans une démarche participative, de prise en compte des sensibilités de chaque segment de la chaine politique, sociale, culturelle, environnementale, entre autres. Son rôle de relai, voire de médiateur –inter-médiateur, entre les populations (autochtones, locales, urbaines) et les gouvernants, voire les scientifiques, apparait ainsi capital dans la construction d’un avenir commun à toutes les formes de vie.

La restauration des forêts, une clé de voute

La restauration des forêts est gage d’un avenir commun à toutes les formes de vie.
Valex Djeukui Nzouengo
Pour les Nations Unies (1992), la Biodiversité ou diversité biologique est variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. La situation actuelle de la biodiversité est alarmante. Nous constatons pour le regretter, la perte de la biodiversité un rythme estimé à 1 000 fois plus élevé que le taux mesuré au cours des temps géologiques. La vie sur toutes les formes est menacée par les changements climatiques et les pressions anthropiques croissantes sur les ressources naturelles. Les forêts sont des réservoirs de la biodiversité, elles abritent plus 80% de la biodiversité terrestre. La restauration des forêts est gage d’un avenir commun à toutes les formes de vie. La forêt est le moteur de la vie à travers ses services écosystémiques. Les forêts assurent les services d’approvisionnement (bois ; nutriments ; médicaments), les services de régulation (climat ; eaux), les services socio-culturel (sites sacrés ; écotourisme) et les services d’auto-entretien (recyclage des nutriments, production primaire) La restauration des forêts garantie la pérennité des forêts et la disponibilité du bois. Le bois est une matière première polyvalente. Il est ainsi à même de remplacer d’autres matières premières en réduisant l’empreinte écologique de la production et de la consommation. Compte tenu de l’importance avérée des forêts pour la vie sur toutes les formes, nous sommes invités à pratiquer la gestion durable des forêts ; l’agroforesterie ; le reboisement et à développer les plantations forestières.

L’agriculture et le développement rural : filles de la diversité biologique 

Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, c’est prendre la résolution de réduire une pratique habituelle qui met en mal une autre espèce dont nous sommes conscients ou non de l’interdépendance qui existe entre elle nous.
Albert Girès Ekongolo Asse
La culture africaine nous l’a déjà démontré depuis des siècles : L’homme ne peut (sur)vivre que grâce aux autres êtres vivants. Il suffit de bien zoomer pour comprendre par exemple que l’être humain ne saurait mépriser le ver de terre, car sans celui-ci, l’activité agricole (en milieu rural) ne serait qu’imagination ; Le paysan gagnerait donc à protéger toutes les formes de vie, même celles qui sont considérées comme les moins importantes, car même s’il n’en voit pas l’intérêt aujourd’hui, l’avenir le lui dira. Pourquoi ne pas prendre des résolutions telles que « Réduire de moitié la pratique de l’agriculture sur brûlis afin de garantir un cadre de vie propice aux vers de terre dans mes plantations » ? Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, c’est prendre la résolution de réduire une pratique habituelle qui met en mal une autre espèce dont nous sommes conscients ou non de l’interdépendance qui existe entre elle nous.

La biodiversité et l’eau 

Bâtir un avenir commun pour toutes les formes de vie, c’est gérer les ressources aquatiques de manière durable dans les rivières, les lacs, les zones côtières et les zones humides. C’est aussi de protéger les espèces en voie de disparition telles que les éléphants ; les girafes et même des lions que l’on trouve du côté du parc national de Waza situé dans l’Extrême Nord du Cameroun, les gorilles rencontrés au parc national de Campo au Sud Cameroun et bien d’autres.

Ekemeyong Bite Raumuald Arceld
Lorsqu’on parle de la biodiversité, nous avons tendance à jeter un regard sur les ressources terrestres, néanmoins, il est nécessaire de noter que la biodiversité terrestre et la biodiversité aquatique sont étroitement liées. Bâtir un avenir commun pour toutes les formes de vie, c’est gérer les ressources aquatiques de manière durable dans les rivières, les lacs, les zones côtières et les zones humides. C’est aussi de protéger les espèces en voie de disparition telles que les éléphants, les girafes et même des lions que l’on trouve du côté du parc national de Waza situé dans l’Extrême Nord du Cameroun, les gorilles rencontrés au parc national de Campo au Sud Cameroun et bien d’autres. Les multiples interventions de l’homme sur les cours d’eau d’une manière générale et en particulier les prélèvements excessifs des ressources en eau pour satisfaire ses usages conduisent à leur régression. L’augmentation des assecs principalement due à l’augmentation des prélèvements d’eau, met ainsi en péril de la vie aquatique et augmente la mortalité piscicole, voire la disparition locale d’espèces comme les crevettes qu’on recouvre très rarement dans certains milieux aquatiques au Cameroun. Lorsque les prélèvements sont supérieurs aux capacités de renouvellement du milieu ou des espèces, on parle d’une surexploitation. Les prélèvements excessifs perturbent les écosystèmes et peuvent causer le déclin de l’espèce. Bâtir un avenir commun pour toutes les formes de vie : c’est la considération de tous les milieux de vie possible, la valorisation et la gestion durable des ressources qui s’y trouvent.

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