La restauration des forêts est gage d’un avenir commun à toutes les formes de vie.
Pour les Nations Unies (1992), la Biodiversité ou diversité biologique est variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. La situation actuelle de la biodiversité est alarmante. Nous constatons pour le regretter, la perte de la biodiversité un rythme estimé à 1 000 fois plus élevé que le taux mesuré au cours des temps géologiques. La vie sur toutes les formes est menacée par les changements climatiques et les pressions anthropiques croissantes sur les ressources naturelles. Les forêts sont des réservoirs de la biodiversité, elles abritent plus 80% de la biodiversité terrestre. La restauration des forêts est gage d’un avenir commun à toutes les formes de vie. La forêt est le moteur de la vie à travers ses services écosystémiques. Les forêts assurent les services d’approvisionnement (bois ; nutriments ; médicaments), les services de régulation (climat ; eaux), les services socio-culturel (sites sacrés ; écotourisme) et les services d’auto-entretien (recyclage des nutriments, production primaire) La restauration des forêts garantie la pérennité des forêts et la disponibilité du bois. Le bois est une matière première polyvalente. Il est ainsi à même de remplacer d’autres matières premières en réduisant l’empreinte écologique de la production et de la consommation. Compte tenu de l’importance avérée des forêts pour la vie sur toutes les formes, nous sommes invités à pratiquer la gestion durable des forêts ; l’agroforesterie ; le reboisement et à développer les plantations forestières.
L’agriculture et le développement rural : filles de la diversité biologique
Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, c’est prendre la résolution de réduire une pratique habituelle qui met en mal une autre espèce dont nous sommes conscients ou non de l’interdépendance qui existe entre elle nous.
La culture africaine nous l’a déjà démontré depuis des siècles : L’homme ne peut (sur)vivre que grâce aux autres êtres vivants. Il suffit de bien zoomer pour comprendre par exemple que l’être humain ne saurait mépriser le ver de terre, car sans celui-ci, l’activité agricole (en milieu rural) ne serait qu’imagination ; Le paysan gagnerait donc à protéger toutes les formes de vie, même celles qui sont considérées comme les moins importantes, car même s’il n’en voit pas l’intérêt aujourd’hui, l’avenir le lui dira. Pourquoi ne pas prendre des résolutions telles que « Réduire de moitié la pratique de l’agriculture sur brûlis afin de garantir un cadre de vie propice aux vers de terre dans mes plantations » ? Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, c’est prendre la résolution de réduire une pratique habituelle qui met en mal une autre espèce dont nous sommes conscients ou non de l’interdépendance qui existe entre elle nous.